Welcome to Canada
DÉCOLLAGE
Le départ tant attendu arrive enfin. Nous avons bien profité du dernier week end à Paris pour régler les dernières résiliations et nous sommes envolés à 11h pour Calgary, d’abord, puis Vancouver. Pendant le vol, nous rions devant un documentaire intitulé « Etre canadien » . J’ai regardé un documentaire de 4h sur la vie de Walt Disney, Philou un autre sur la géographie Canadienne. Bref, un trajet en avion assez typique à regarder l’écran plutôt que les nuages.
Les paysages ont toutefois captivé notre attention lorsque nous sommes passés au dessus du Groenland. Les étendues glacées et glaçons éparses autour des côtes m’ont captivées. Un peu plus tard, nous avons profité du spectacle de magnifiques haut plateaux de terre noire contrastés avec les à plats de neige éblouissants.
Juste avant l’aterrissage à Calgary, nous commençons à entrevoir les rocheuses à travers les nuages et le paysage entre Calgary et Vancouver est également beau.
Dans l’avion, on nous a aussi remis un formulaire à présenter aux douanes. Il ne correspondait pas vraiment à notre cas (il convient aux touristes et aux résidents) mais nous l’avons complété.
ENTRÉE SUR LE TERRITOIRE
En se présentant aux agents de l’immigration, nous sommes aiguillés (en francais s’il vous plait) vers le bureau qui délivre les visas pour les étudiants et travailleurs. Après quelques minutes d’attente, c’est notre tour et un agent nous délivre un visa tamponné sur le passeport et le document nous autorisant à travailler. Le tout sanctionné du traditionnel « Welcome to Canada ». Dans notre cas, nous n’avons pas eu à présenter de documents complémentaires (certificat d’assurance, preuve de fonds, preuve d’emploi ou CV) mais ceux-ci peuvent être en principe demandés à ce stade.
Le formulaire d’immigration rempli dans l’avion doit être présenté à la sortie de la zone de douane, nous comprenons à ce moment que c’est l’outil de communication entre ces différentes personnes. Au final le système fonctionne efficacement et les gens sont très serviables, y compris les nombreux agents d’information présents.
Nous retrouvons mon manager qui tenait à nous accueillir cette première journée. Il nous guide jusqu’à notre pied-à-terre temporaire dans Renfrew pour poser nos valises, puis nous dinons dans le centre-ville. Après une promenade d’orientation, le jet-lag nous force à rentrer dormir.
Au final, de 7h du matin à Paris jusqu’à 22h à Vancouver, mon grand jour d’anniversaire aura duré 24h éveillé.
PREMIÈRES IMPRESSIONS
Bon, c’est un peu cliché, mais pas mal de choses sont plus grandes qu’en europe. Certains 4×4 et camions sont vraiment immenses et circulent sans problème en centre ville (les routes sont également plus larges). Autre example, la cuisinière fait plus d’un mètre de large, le frigo (de marque Frigidaire !) également. Les places, rues et bâtiments sont espacés, malgré la hauteur des tours, on ne se sent pas du tout opprimé, au contraire. Même dans les restaurants on a largement plus de place à chaque table et entre les tables qu’en France, et je ne parle pas seulement des brasseries Parisiennes où les clients sont entassés pour servir le plus de couverts possibles.
C’est vert, les avenues sont souvent bordées d’arbres et les jardins fleuris. Pas mal de beaux points de vue sur mer et montagnes, je vais essayer de faire plus de photos.
Autre truc qui m’intrigue, le bilinguisme au Canada : les administrations ont l’obligation de servir en français, et le font même en BC qui est anglophone à 95%. Nous n’avons pas utilisé ce service, sauf à l’immigration ou l’agente nous l’a spontanément proposé. On a entendu du français québéquois au guichet de la banque, et tous les produits du supermarché sont étiquetés dans les deux langues. On a aussi vu des contractions assez créatives où un mot est utilisé en commun pour les deux langues dans une expression du style
INFORMATION CENTRE D’INFORMATION
Au final, même si l’usage réel est faible ici, on sent une certaine bienveillance à l’égard de la langue de Molière.