Tofino - Wickaninish Center
Nous finissons l’année en beauté en visitant – enfin – un des parcs nationaux pour lequel nous avons le passe annuel (gratuit l’année des 150 ans du Canada). Le Wickaninish Center est perché au dessus des vagues. Un ponton en bois nous amène à l’entrée de l’exposition.
A l’intérieur, le rez de chaussée présente une collection sur les populations natives, leur implantation dans la géographie locale, leur architecture et leur langage, dont on peut écouter de nombreux exemples dans les différents dialectes locaux…
… et leurs techniques de chasse à la baleine. Chaque année la chasse commençait avec la préparation du groupe de chasseurs. Ils devaient apprendre à fonctionner en équipe et faisaient pour cela un long entrainement rythmé par des prières à un autel sacré. Au début de la chasse, la femme du chef du village devait s’allonger et se tenir immobile pendant la durée de l’expédition. Son rôle est primordial car elle est liée à la baleine et son immobilité apaise le cétacé le rendant plus facile à capturer. Une responsabilité importante dans le succès de l’affaire. L’exposition consacre aussi pas mal d’espace à la découverte des mammifères marins.
L’étage quant-à lui traite de la biodiversité du milieu, détaillant par des maquettes de très haute qualité les écosystèmes des fronts de mer, et notamment les mudflats. Ces zones inondées ou à sec au grès des marées changent complètement de visage selon l’eau. A sec les coquillages s’enterrent, laissant la place aux crabes et oiseaux de mer, ou même aux loups et ours qui tentent de déterrer les invertébrés nichés sous le sable. A marée haute, les coquillages refont surface et cohabitent avec poissons et échassiers.
Tout en haut, une sorte de salon offre une baie vitrée sur l’océan, parfaite pour se détendre et observer la tempête. Elle propose toute une panoplie de livres et jouets pour faire découvrir la culture native aux enfants.
Une sortie parfaite pour une journée pluvieuses, mais il est temps pour nous d’affronter le temps pour nous promener dans la forêt pluviale. Il parait qu’elle agit comme un parapluie naturel !