Nairn falls provincial park
Nairn Falls commence avec une aire de pique-nique où nous avons cassé la croute. Suit un chemin assez large à flanc de falaise qui mène jusqu’aux cascades à proprement parler. C’est aussi un site de camping prisé et complet au moment où nous sommes passés.
Le chemin longe le bord de l’eau sur 2km environ avant d’arriver aux cascades à proprement parler. Le chemin en lui-même, bordé de larges arbres et offrant des points de vue sur la rivière vaut déjà la balade.
En de rares endroits, des promeneurs aventureux ont crée des passages pour rejoindre le bord de l’eau. C’est tout de même très inhospitalier et l’eau n’invite vraiment pas à la baignade avec ses remous et tourbillons.
Après la marche, on arrive aux cascades. Le chemin s’élargit et on commence à s’étaler sur de larges rochers plat. C’est alors qu’on se rend compte qu’on n’est pas là pour voir une cascade, mais une série de chutes impressionnantes. La première chute est assez éloignée, on la devine entre deux rochers. Le bruit tonitruant reflète bien la violence avec laquelle l’eau se jette entre le passage étroit.
Sous la première cascade, l’eau zig zag entre des rochers en tombant de plus en plus bas par petit paliers.
La roche a des formes étranges, qui ne semblent pas naturelle tant elle est taillée droit par le cours d’eau.
Pour autant, au dessus de la cascade, la végétation s’est installée sur es bords vertigineux comme si de rien n’était. Les plantes sont plus vertes et abondantes, notamment grace à l’humidité ambiante et la fraicheur de l’air soulevé par les chutes.
On peut ensuite faire le tour du rocher plat pour descendre d’un niveau. De là on voit le bas des secondes chutes, encore plus puissantes. Elles soulèvent une brume dense. Les rochers d’en face sont totalement lisses et couvert de mousses. Ils brillent d’humidité. On a vite fait d’attrapper un coup de soleil de ce point de vue à la fois froid et totalement exposé. En effet, là où les humains se baladent pour voir le spectacle, assez peu d’arbres poussent.
La chute en elle même est très étroite, mais le volume d’eau qui s’y déverse est impressionnant.
Depuis le second point de vue, on se rend aussi mieux compte qu’on marche plus ou moins au dessus du vide sur ce rocher plat. L’eau a creusé le fond en tournant entre les deux cascades, et on est suspendu au dessus du cours d’eau.
Il fait bientôt trop soleil, et la rougeur sur mes bras froids m’indique qu’il est temps de repartir vers la voiture avant d’avoir une méchante brulure. Prochain arrêt, passage rapide à Train Wreck pour montrer les dérélicts à Mo.