Ce midi c'est... Shuraku Bar
Cette fois-ci c’est bien à midi que nous avons goûté à la cuisine fine de Shuraku.
Première surprise, en entrant, on est accueilli comme au japon par d’innombrables « Irasshaimase! ». On ne sait pas trop s’il faut se sentir important, bienvenu, observé, mais en tout cas on se sent dans un bon restaurant.
Le serveur parle anglais, japonais et même français ! Il nous a grillé tout de suite d’ailleurs, donc on a commandé en français en traduisant ce qu’on voulait dans le menu. Grapefruit, c’est donc pamplemousse et pas raisin (grapes), pour ceux qui comme moi feraient l’amalgame. Le jus de pamplemousse était excellent soit dit en passant.
Le restaurant est animé, non pas tant que les discussion sont bruyantes au contraire, mais ça communique beaucoup en cuisine, et le tout en japonais bien sûr. Comme ça change de nos japs du démon en France !
Pas de menu sushi, que nenni ! Ils font des onigiri et des bento box avec une sélection variée d’aliments dedans.
Philou opte pour un karahage (poulet mariné et frit) des plus tendres. Servis avec une soupe et une salade quand même !
Mon shirashi saumon est des plus classe. Une boule de riz dans un bol trois fois trop grand est enveloppé dans de délicates tranches fines de poisson et d’avocat mur à point.
Nous avons aussi partagé des gyoza, servi par 4, là encore, ça n’a rien à voir niveau garniture. On sent bien les légumes frais à l’intérieur, et pas la farine de porc au chou qu’on nous servait au coin de la rue et que je prenais pour bonne.
Comment ça, j’en fais trop ? Vous n’avez qu’à juger par vous mêmes quand vous viendrez.
Nous y sommes retournés un week end, ambiance très différente et poisson moins tendre. Quasiment pas de salutations en arrivant ou en sortant et beaucoup moins de communication audible depuis la cuisine.
Il vaut probablement mieux y aller un soir de semaine quand c’est plus calme pour profiter de l’expérience dans sa globalité !