Burnt Bridge loop
Garés en contrebas de la route, nous traversons et grimpons par le petit sentier qui longe la route. Arrivés en haut, on se retourne pour un premier joli point de vue.
Le sentier continue ensuite dans la forêt lumineuse. Le tracé de la rando est facilement visible: le filet de terre à nu ressort sur le sol de mousse tout autour.
Après une première montée d’une centaine de mètres, nous traversons un replat et redescendons vers un point de vue en hauteur. La vallée s’étale sous nos pieds, large comme les gaciers qui l’ont façonnée il y a 10 000 ans.
Pendant que nous cassons la croute, nous voyons la route disparaitre en direction de notre logement, loin au delà de ce méandre.
Nous revenons sur nos pas jusqu’à un croisement et reprenons la “boucle du pont brulé”. Le sentier se rétrécit et longe la vallée pentue par endroits. En nous rapprochant de la rivière, nous passons une cascade de glace. Ce n’est certainement pas plus qu’une paroi humide en été, mais l’hiver cela vaut le détour!
On entend au dessus de nos têtes un bruit de cascade, mais on ne voit pas de trace de la source. L’eau s’infiltre pobablement dans le sol avant d’atteindre le sentier.
Nous arrivons au fond du vallon, que nous imaginons facilement inondé à la fonte des neiges.
Le sol sablonneux, parsemé de troncs et de débris surplombe le large lit de la rivière qui ne laisse voit qu’on mince torrent en son centre par cette saison.
Sur ce promontoire est fixé un pont suspendu au dessus des eaux. Sous nos pieds, l’eau montre sa force en creusant ce passage plus étroit où elle a laissé échouer des troncs de bonne taille.
De l’autre côté du pont, le sentier remonte d’un coup pendant un bon moment. Une fois passé le plus raide, on se retrouve sur un chemin forestier large. D’autres promeneurs ont aménagé ici et là un fossé pour éviter que le sol une devienne une grande mouillère. Là où les arbres sont plus espacés, le sol est couvert de neige gelée.
Cette autoroute piétonne redescend très doucement. Elle offre par endroits de belles vues sur les sommets alentours.
Pour finalement s’aplanir une vingtaines de mètres au dessus de la route, en contrebas. Le soleil perce entre deux pics, baignant le milieu d’après midi d’une lumière chaleureuse.
Le sentier rejoint finalement le bout de cette forêt et descend d’un coup jusqu’à rejoindre la route, que nous suivons sur quelques dizaines de mètres pour revenir au parking.