Belarko Wildlife viewing platform
7h du matin, nous arrivons avec Mo, à l’ouverture à Belarko, une plateforme de visionnage des ours. Les guardes forrestiers nous accueillent et escortent jusqu’à une plateforme entourée de clôture électrique.
Les règles sont strictes: pas de nourriture et tout déplacement entre le parking et la plateforme doivent être escortées au cas où un ours traverse la route.
Il pleut. Nous attendons à l’affut. Il ne se passe rien pendant plusieurs heures en dehors des bateaux gonflables qui embarquent des touristes. Nous commentons sur la probabilité qu’il faille s’offrir un tour en bateau pour voir les ours à cause des bateaux qui les effraient et les tiennent à l’écart.
Les autres visiteurs vont et viennent par tranches de 30 minutes, bien moins patients que nous. Il est presque 11h quand nous décidons à notre tous de repartir bredouille. Il y a une autre plage pas loin où nous aurons peut être plus de chance.
Avant de nous éclipser, nous discutons un moment avec une chercheuse qui étudie l’impact des observateurs sur le comportement des ours. Elle cherche à comprendre si les mères ours préfèrent pêcher à proximité des observateurs humains malgré le stress que cela engendre car cela réduit le risque de rencontrer les mâles qui posent un danger pour ses petits.
Au milieu d’une phrase la chercheuse s’interrompt et reprend place à son appareil photo. Elle a l’oeil et l’habitude: quelques minutes plus tard, une mère et ses deux petits sort des buissons.
Ils s’approchent par la plage, longeant la rivière en dessous de la plateforme d’observation.
Les petits sont litérallement de petites têtes blondes.
La mère est par contre très maigre et apparait stressée par notre présence, même s’il n’y a plus qu’une personne en plus de nous et les scientifiques à ce moment.
Les petits par contre ont l’air en bonne forme, curieux, ils se redressent de temps en temps pour voir les animaux en cage. Pour eux, c’est nous les animaux du zoo qu’ils contournent.
Finalement, ils traversent le point d’accès d’où les bateaux partent et disparaissent de l’autre côté du méandre.