Attention Ours
Quand on dit qu’au Canada, on risque de croiser des animaux sauvages, ce n’est pas une blague. La cohabitation entre humains et animaux prend un tout autre visage qu’en France.
Premier fait marquant, il n’y a pas ou très peu d’invasions de pigeons à travers la ville. Le cauchemard du parisien, ce rat volant qui pollue nos balcons est en minorité à Van city. Probablement l’affluence de mouettes qui les tient éloignés.
L’autre oiseau qui s’est fait bien son nid au coeur de la ville, dès qu’on s’éloigne un peu de la côte, c’est le corbeau. Au coucher du soleil, à heure fixe, on peut en voir des nuages entiers traverser le ciel vers l’est. Je les trouve plutôt sympatiques, mais j’imagine que les résidents doivent avoir une autre opinion à les cotoyer au quotidien.
Outre les mignons écureuils et castors, j’ai pu voir des cormorants, hérons, des 9sitelles à gorge rouge0{https://www.allaboutbirds.org/guide/Red-breasted_Nuthatch/id], des (pics maculés)[https://www.allaboutbirds.org/guide/Red-breasted_Sapsucker/id], et junco ardoisé. C’est fou ce qu’on peut voir en s’assayant 5 minutes sur un tronc là le long du sea wall entre la plage et stanley park. Nombre d’animaux plus ou moins agréables à cotoyer se sont aussi appropriés l’espace urbain.
La plage qui borde la ville et les parcs sont tous équipés de panneaux informant les riverains sur la présence de coyottes. Comment réagir si l’on croise un coyotte ? Que faire de son chien ? Qui prévenir pour aider au suivi des populations et migrations ? Comment protéger ses poubelles ?
A North Vancouver, j’ai lu des articles sur la présence de cougars.
J’avais déjà rencontré plusieurs fois à Montréal des gangs de blaireaux explorant les rues calmes la nuit. A Vancouver, ce sont les putois qui s’approprient les rues le soir. J’en ai croisé un premier à proximité de notre BnB. Je me suis posé la question de ce que c’était. Une voisine, pour qui ça a l’air habituel m’a juste invité à ne pas m’en approcher, confirmant mes soupçons.
C’est vrai que ces petites bêtes ont une défense en béton, comparable à du gaz lacrymo, la puanteur en plus. Il n’avait l’air ni particulièrement farouche, ni aggressif, mais bon, autant ne pas lui faire peur par accident. L’animal ressemble effectivement à un chat, comme dans les vieux Tom & Jerry où le pauvre chat est confondu avec un putois après un coup de peinceau accidentel.
C’était en banlieue me direz-vous mais nous en avons revu un et réussi à le photographier en plein downtown quelques nuits plus tard.
Surprenante rencontre dans le centre ville !
Les parcs naturels au nord de la ville mettent en garde contre les rencontres avec les ours bruns. Ces parcs sont plus éloignés et comprennent de rares maisons en bordure de forêt, prolongeant de vastes banlieues pavillonaires. Nous n’en avons pas croisé mais je ne doute pas que ça viendra un jour.
Le plus impressionnant fut encore d’en voir un escalader la rembarde d’un balcon le long du sea wall.